
Loin d’être un phénomène purement biologique, les règles, et plus généralement le cycle menstruel, forment une expérience socialisée. Chaque société développe une culture menstruelle dominante, faite de pratiques, techniques et représentations plus ou moins acceptables. Ce livre étudie la culture menstruelle propre aux sociétés consuméristes, dans lesquelles toute expérience (notamment toute expériences du corps) tend à être associée à des produits marchands. À travers l’histoire des serviettes jetables, des tampons jetables et des applications de suivi du cycle menstruel, l’auteure poursuit son enquête sur le consumérisme, les objets du quotidien et le dressage des corps « féminins ».