Les religions ont souvent servi de justification à l’instauration de politiques misogynes. Aujourd’hui, elle atteint un paroxysme en Afghanistan où le régime taliban interdit aux femmes de parler ou de chanter en public après leur avoir interdit de s’instruire et de sortir librement. Comment comprendre la logique de cet apartheid sexuel et de cette volonté de réduire des êtres humains au silence ? Que faire quand on repère des traces de ce processus dans notre société ? Comprendre pour mieux agir reste une nécessité. Débat animé par Martine Cerf et organisé par l’association franco-Afghane NEGAR (plus d’info sur https://www.negar-afghanwomen.org/2/16-septembre-2024-cafe-laique/ )

Débat avec , voici quelques notes fortes:

• Utilisation politique et militaire de la religion: les talibans n’ont finalement rien à cirer de Mohamed, car l’apprentissage est normalement obligatoire pour les filles ET garçons dans  l’Islam. 
• Si la femme sort de la maison sans garde du corps masculin, ou avec des vêtements trop colorés, les talibans s’attaquent alors aux autres membres de la famille 
• La faim rend les gens esclaves. Personne ne pose de question si une personne est tuée.
• Grand nombre de personnes assassinées ultra violemment parce qu’ils ont résisté, cela terrorise les afghans et dans les pays adjacents.
• Nous [les femmes afghanes] sommes condamnées à résister. Je me sens profondément insultée. Des viols, des suicides, des chocs à vie pour les femmes. 
• Il faut éviter coûte que coûte la normalisation en cours des relations internationales avec les talibans.
• Défendre la culture et ne pas laisser la planète tomber dans leurs bras.
• l’Afghanistan est une forteresse naturelle avec ses montagnes.

Puis une séances de question avec notamment la comparaison de la situation désespérée des femmes afghanes par rapport à la situation révolte Femme-Vie-Liberté en Iran ? La diaspora iranienne s’est construite depuis 40 ans. Par contre les migrants afghans ne sont pas richement accueillis en France. Ils ont peur des représailles contre leur famille restée en Afghanistan. 

Mme Shoukria HAIDAR présidente de l’association NEGAR nous a laissé ce commentaire sur une photo de notre expo photo-interactive sur les Droits des Femmes (voir https://citedesdroitsdelafemme.fr/2024/09/29/16-29sept2024-venez-ecrivez-gagnez-sur-les-droits-des-femmes/ ), sur le côté droit avec en Afghan, Pain Travail Liberté . MERCI