[13oct2024] Résistantes! France 1940-1944


Le 13 octobre dernier, nous étions deux de l’équipe de la Cité des Droits de la Femme à nous rendre à Résistante!, une exposition à l’occasion du 80e anniversaire du droit de vote des femmes, au musée de l’Ordre de la Libération (Invalides).

On peut ainsi lire dès l’entrée: « Il y a 80 ans, les Françaises devenaient électrices et éligibles « dans les mêmes conditions que les hommes ». Cette entrée de plain-pied dans la citoyenneté par une ordonnance signée du général de Gaulle était alors présentée comme une reconnaissance officielle du rôle majeur joué par les femmes dans la Résistance. … Cet engagement multiforme, mené en toute indépendance ou au sein de la famille, est, à l’égal de celui des hommes, éminemment risqué. »

L’expo présente d’abord le contexte de la première guerre mondiale et de l’entre deux guerres, les femmes bousculent l’ordre patriarcal, revendiquant que du bon sens:

  • le droit de vote (d’ailleurs déjà en place dans la plupart des pays d’Europe)
  • la lutte contre les ravages de l’alcoolisme
  • la lutte contre la guerre par le pacifisme …

Puis on entre dans le cœur de la seconde guerre mondiale: les « Comités d’Action Féminine« , « L’Union des Femmes Françaises« , « Les Comités Locaux d’Aide aux Réfractaires« , « les Dauphinoises« , ces femmes engagées appellent à résister au 3e Reich, au fascisme, elles incitent même à la GRÈVE GÉNÉRALE:

Et là, quelle découverte, un de nos plus beau chant sur les luttes pour la liberté, le Chant des partisans composée par une résistante engagée dans la France Libre, et si on imaginait ce chant au féminin « AmiE, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines ; AmiE, entends-tu ces cris sourds du pays qu’on enchaîne ; Ohé ! partisannes, ouvrières et paysannes, c’est l’alarme ; Ce soir l’ennemi connaîtra le prix du sang et des larmes »

Et puis des hommages à celles qui ont pris tant de risque déjà dans la guerre d’Espagne contre le Franquisme, ou pour sauver des officiers anglais, des enfants juifs, en s’engageant dans les Forces Françaises Libres dès l’appel du 18 juin 1940:

Quant aux mitraillettes de nos résistantes, elles pouvaient être portées vaillamment à la mains ou discrètement sous la robe, attention aux bonne-sœurs !